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Publié le 02/11/10


Musée de la Résistance et de la Déportation

Lyon (Rhône).

En 1965, à l'occasion du vingtième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, un premier musée de la Résistance et de la Déportation ouvre ses portes à Lyon ; il occupe alors deux salles du Muséum d'histoire naturelle. Fondé par d'anciens résistants et déportés lyonnais, cet établissement donne à voir documents d'archives et photographies, évoquant principalement la Résistance locale et nationale.



Le 4 juillet 1987, Klaus Barbie qui est jugé à Lyon pour crimes contre l'humanité, est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'assises du Rhône. Alors inédite en France, cette décision éclaire d'un jour nouveau le génocide et les crimes perpétrés par le régime nazi.

Elle réveille la mémoire collective des Lyonnais et précipite la création d'un établissement municipal dédié à l'histoire de cette période. L'ancien site occupé par la Gestapo semble tout désigné pour accueillir le nouveau musée, l'ESSM ayant quitté ses locaux de l'avenue Berthelot. Ce lieu, symbole de la répression devenu sanctuaire de la Résistance et de ses valeurs, fait écho aux autres sites emblématiques de la période mais souvent moins connus : Montluc, prisons Saint- Paul et Saint-Joseph, fort de la Duchère, ancien camp de Vénissieux, dont la valeur historique n'est pas moins importante.
Lyon (69)


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