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Publié le 05/11/10


Opéra : La Cenerentola

Evènement passé.

Du 10 novembre 2010 au 16 novembre 2011 à Nice (06).

LA CENERENTOLA Ossia la bontà in trionfo GIOACCHINO ROSSINI 1792-1868. Melodramma giocoso en 2 actes livret de Jacopo Ferretti Créé à Rome, au Teatro Valle, le 25 janvier 1817.

Nouvelle production: Coproduction Opéra de Nice, Teatro Municipale Valli de Reggio-Emilia(Fondazione I Teatri) et Fondazione Lirico-Sinfonica Petruzzelli de Bari



Direction musicale Evelino Pidò*
Mise en scène Daniele Abbado*
Décors Gianni Carluccio*
Costumes Giada Palloni*
Lumière Guido Levi*
Mouvements chorégraphiques Alessandra Sini*
Don Ramiro John Osborn*
Dandini Giorgio Caoduro*
Don Magnifico Pietro Spagnoli*
Clorinda Mélanie Boisvert
Tisbe Paola Gardina*
Angelina Ruxandra Donose*
Alidoro Vito Priante*

Orchestre Philharmonique de Nice
Choeur de l'Opéra de Nice
Débuts à l'Opéra de Nice: vendredi 10 novembre 2010 à 20H, dimanche 12 novembre à 15H, mardi 14 novembre à 20H, et jeudi 16 novembre à 20H.

ACTE I

Dans le château à demi en ruines du Baron de Montefiascone, ses deux filles, Clorinda et Tisbé louent leur propre beauté. Auprès du feu, leur demi-soeur, Cendrillon, chante sa chanson préférée : un roi, lassé de vivre seul doit choisir une compagne. Rejetant gloire et fortune, il choisit une jeune fille bonne et innocente. Agacées par cette chanson, Clorinda et Tisbé menacent Cendrillon lorsqu'elles sont interrompues par quelqu'un qui frappe à la porte. Déguisé en mendiant, Alidoro, précepteur du prince Ramiro, demande la charité. Malgré les protestations de ses soeurs, Cendrillon lui apporte le petit déjeuner.

Des cavaliers arrivent pour annoncer que le prince Ramiro accompagnera les jeunes
femmes au bal donné dans son palais et que la plus jolie d'entre elles deviendra sa
femme. Clorinda et Tisbé appellent Cendrillon : "apporte mes plumes, mes chaussures,
mon bonnet !". Elles courent de tous côtés tandis que la voix de Cendrillon s'élève audessus de l'ensemble, se lamentant sur son triste sort. Dans leur enthousiasme, Clorinda et Tisbé réveillent leur père qui est furieux. Elles ont interrompu un rêve merveilleux, rêve dans lequel il a vu un âne avec des ailes s'élever jusqu'au sommet du clocher tandis que les cloches se mettaient à sonner. Il interprète le songe ainsi : les cloches signifient du bonheur dans la maison ; les ailes sont ses filles ; le vol, son élévation. Quant à l'âne, c'est Magnifico lui-même ; ses filles seront reines et il fera danser leurs enfants royaux sur ses genoux. Le prince apparaît déguisé en son propre serviteur. Alidoro lui a dit que dans cette maison, il trouvera sa fiancée. Lorsque Cendrillon revient, chantant sa chanson, elle est si troublée par sa présence qu'elle casse la vaisselle. Séduit, Ramiro loue ses charmes ; Cendrillon est tout aussi séduite que lui.

Après s'être enquis des filles de Don Magnifico, Ramiro l'interroge sur elle-même. Gênée, elle lui apprend que sa mère, veuve, a épousé Don Magnifico et lui a donné deux autres filles. Des coulisses, ses deux demi-soeurs l'appellent et tandis que Ramiro et Cendrillon avouent qu'ils ont perdu leur coeur, cette dernière se précipite hors de scène. Précédé par les cavaliers, Dandini fait une entrée pompeuse dans un style pseudo-héroïque et fascine Clorinda et Tisbé.

Tandis que Dandini les envoie au bal, Magnifico ordonne à Cendrillon d'aller lui chercher son chapeau et sa canne. Elle le supplie de lui accorder une faveur : "emmenez-moi au bal, ne serait-ce que pour une heure". Magnifico éclate de rire, la traite de vile servante puis se fâche, cependant que Ramiro et Dandini assistent à la scène. Alidoro apparaît alors avec une liste qui indique que Magnifico a trois filles mais le baron affirme qu'Angeline, la troisième, est morte. Un moment d'incrédulité est suivi par une dispute furieuse dans laquelle Magnifico menace Cendrillon, tandis que celle-ci se lamente sur son sort et que les autres manifestent tour à tour la colère et la compassion. Alidoro revient ensuite dans ses vêtements de mendiant et révèle alors sa véritable identité à Cendrillon. Il lui promet que sa chance va tourner, et soudain un carrosse apparaît. Au palais, Magnifico se montre si fin connaisseur en vins que Dandini l'envoie à la cave.

Ramiro demande à Dandini d'observer soigneusement les deux soeurs. Les cavaliers sont
étonnés par la quantité de vin absorbé par Don Magnifico. Celui-ci dicte des édits à
placarder aux quatre coins de la ville pour interdire de mêler le vin avec de l'eau. Dandini informe Ramiro que les deux soeurs sont insolentes, capricieuses et vaines. Lorsqu'elles apparaissent, Dandini s'offre à en épouser une et donne la deuxième à son ami (Ramiro déguisé), mais toutes deux refusent d'épouser un vulgaire homme du peuple. En coulisse, le choeur salue l'arrivée d'une inconnue voilée. Tandis qu'Alidoro l'escorte dans la salle de bal, elle déclare que son époux ne devra pas offrir la fortune mais la bonté, le respect et l'amour. A la demande de Dandini, elle ôte son voile et l'étonnement est général. Magnifico, qui revient annoncer que le dîner est prêt, est lui surpris par la ressemblance entre la nouvelle venue et Cendrillon. Dandini entraîne tout le monde àtable.



ACTE II

Magnifico a gaspillé tout l'argent laissé à Cendrillon par sa mère et son seul espoir contre la faillite est de marier l'une de ses filles au prince. Lorsque Clorinda et Tisbé affirment à leur père que le prince s'intéresse à elles, il reprend courage et imagine ce que sera sa nouvelle vie. Dandini paraît avec la mystérieuse inconnue qui avoue ne pas pouvoir l'épouser : elle aime déjà son serviteur. Bien que Ramiro se réjouisse de cette déclaration, elle refuse de rester mais lui laisse un bracelet identique à celui qu'il porte.

Si, lorsqu'il la reverra, il veut toujours l'épouser, elle acceptera. Ramiro est las de toute cette mascarade. Reprenant sa véritable identité, il se promet de retrouver celle qu'il aime. Tandis qu'Alidoro complote une défaillance du carrosse princier devant la maison de Don Magnifico, Dandini réfléchit à sa position "d'ex-prince". Lorsque le baron le supplie de dire laquelle de ses filles il compte épouser, Dandini révèle la vérité. Non seulement sa femme n'aura ni cocher ni laquais, ni glaces, mais elle ira à pied, vivra parmi les serviteurs et mangera les restes ; il n'est que Dandini, valet du prince. Magnifico ne peut contenir sa rage même si, comme le fait remarquer Dandini, la colère ne sert à rien. Dans la maison de Magnifico, Cendrillon de retour près du feu, chante sa chanson. Elle porte l'autre bracelet. Lorsque Magnifico et ses filles rentrent, ils lui jettent des regards furieux.

Durant un orage, le carrosse du prince se renverse. Dès qu'entrent Ramiro et Dandini, Magnifico ordonne à Cendrillon d'aller chercher un fauteuil pour le prince. Comme elle ignore toujours la vérité, elle offre le fauteuil à Dandini. Ramiro voit alors le bracelet à son bras et ils se reconnaissent : sa mystérieuse inconnue est la fille de cuisine ; son valet est son prince. Tous expriment leur stupéfaction. Comme Magnifico et ses filles continuent à se moquer de Cendrillon, Ramiro se fâche mais elle lui demande de les pardonner. Et mes filles ? demande Magnifico. Citant une phrase du finale du premier acte, Ramiro lui répond qu'il est trop homme du peuple et que Cendrillon sera sa femme. Alidoro s'en réjouit. La scène se transporte à nouveau au palais.
Ramiro et Cendrillon sont sur le trône, Dandini et les cavaliers les entourent. Conduits par Alidoro, Magnifico, Clorinda et Tisbé demeurent tête basse. Tandis que le choeur salue Cendrillon, elle déclare que sa revanche sera son pardon. Elle est née dans la souffrance et les larmes, mais son destin a changé. Plus jamais elle ne chantera sa chanson auprès du feu; sa longue tristesse n'était qu'un rêve maintenant dissipé.
Nice (06)


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