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Publié le 09/11/10 |
Gawa Gawa nous délivre sa passion pour les chants qui ont bercé leur enfance. Salah Gaoua leader de Gawa chante les deux pays qui lui sont chers. Natif de Tizi Ouzou, il est imprégné d'une culture inspirée par ses pères notamment, Idir et Lounes Matoub.
Salah Gaoua crée le groupe en 2000, il veut chanter les chants de « là -bas », chants de femmes, mais aussi chants d'exil, de révolte, de contestation. Pour que la musique de « là -bas » fasse chanter, danser mais aussi pleurer les gens « d'ici ». Gawa chante les deux rives de la Méditerranée avec des passerelles vers le jazz, le celte, le flamenco et la chanson française, adaptation de textes de Boris Vian et de Léo Ferré.
Gawa, qui signifie agelid (roi) en berbère ancien, est animé par le chanteur Salah, accompagné de quatre artistes qui mêlent chants et rythmes issus de différentes régions d'Algérie, rythmes traditionnels berbères (chaabi, aïssawa, g'nawa) et musicalité world. Citoyens et partisans des cultures du Monde, ils tirent sa force de la musique traditionnelle.
Salah est un chanteur issue de l'immigration, il intègre en durant l'année 2000 la compagnie théâtrale « Le Théâtre du Grabuge ». En Algérie, il a présenté en 2006 Le Cri d'Antigone, en novembre 2007 la passerelle autour du roman Le Fils du Pauvre de Mouloud Feraoun. Et remonte une fois de plus sur la scène du Centre Culturel Français pour incarner l'un des personnages du spectacle Anna et ses soeurs, la mamie.
Salah travaille avec Thibault Chevalier et Varoujan Fau, musicien d'origine arménienne, sur le second album aux rythmes et aux sonorités des chants traditionnels algériens mêlés à d'autres influences musicales. En savoir plus Partager :
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