Tableau 7518  > Suivre
Partager :
Facebook
Publié le 10/12/10


Exposition L'Antiquité rêvée

Evènement passé.

Du 2 décembre 2010 au 14 février 2011 à Paris (75).

L'Antiquité rêvée. Innovations et résistances au XVIIIème siècle, illustre, à travers un choix de plus de cent cinquante oeuvres majeurs, la naissance du mouvement dit " néoclassique ", qui, au XVIIIème siècle, a porté de nouveau l'Europe vers la redécouverte de l'antiquité. Prenant le contre-pied des inventions formelles du goût rocaille parisien ou du baroque " décoratif " italien qui avaient irrigué tout le continent, ce renouveau stylistique s'empara aussi bien des arts plastiques que de l'architecture et des arts de vivre, stimulé par les avancées de l'archéologie et les débats académiques.



Toutefois, dès les années 1760, s'élèvent diverses propositions alternatives, nourries d'autres sources anciennes, contre-courants regroupés dans l'exposition sous les noms de " néo-baroque", et de " néo-maniérisme" et de quête du " sublime". De Rome à Edimbourg, de Stockholm à Paris, les artistes manifestent leur singularité en exprimant leur vision d'une antiquité rêvée, moins archéologique, quitte à la justifier par des emprunts à la Renaissance, au XVIIème siècle voire au Moyen-âge, synonyme d'antiquité nationale.

Le dernier quart du siècle voit pourtant s'affirmer durablement un langage plus universel qui se radicalise sous l'égide de valeurs héroïques, illustrées dans l'exposition par les thèmes du triomphe de Mars, du Grand homme, de l'apologie de la vertu, et du corps magnifié. Ces sections regroupent des chefs-d'oeuvre de David, de Fussli, de Sergel et de Canova, autant de projets d'architectures, de toiles monumentales et de grands marbres qui manifestent les aspirations nouvelles d'une société européenne à la veille de l'embrasement révolutionnaire.

Musée du Louvre, Paris
Du 2 décembre 2010 au 14 février 2011
Paris (75)


En savoir plus
Partager :
Facebook