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Publié le 23/12/10

Filature des Calquières

Langogne (Lozère).

Découvrez la richesse d'un patrimoine industriel étonnant, témoignage vivant d'une activité essentielle autrefois. De la toison au fil, vous vous laissez guider au rythme des machines exceptionnelles du siècle dernier, qui transforment en de multiples étapes, la laine en bourre, en écheveaux prêts à tricoter,le tout actionné par une grande roue à aubes et la magie de l'eau'

Le passé plus que millénaire de Langogne est depuis toujours lié à sa rivière, le Langouyrou, affluent de l'Allier : eau nourricière, eau des lavandières, eau guérisseuse, eau des tanneries, eau permettant d'actionner des martinets et moulins de la rue des Calquières. C'est depuis 1442 que l'on atteste la présence de moulins : moulins bladiers, moulins à foulons et c'est ici qu'au XIXème siècle, l'ancêtre de la famille Engles Boyer, est venu installer une filature.B



Découvrir la Filature des Calquières, c'est renouer avec ses racines, avec le passé lainier si riche en Gévaudan, c'est découvrir l'histoire de l'eau, des hommes et d'un métier.

La Filature des Calquières, (machines classées à l'Inventaire des Monuments Historiques, et bâtiment inscrit), est en bordure du Langouyrou, alimentée en eau par un béal, dérivation du Langouyrou. Cette eau permet d'entraîner une grande roue à aubes de 3m85 de diamètre qui par un ingénieux jeu de courroies actionne toutes les machines de ce Musée Vivant.

Le rez-de-chaussée abrite la ROUE DU MOULIN, source d'énergie, ainsi que le bassin de lavage, l'essoreuse, et deux batteurs (pour démêler les toisons). Cette roue verticale est entraînée par une chute d'eau de 1m50, et développe jusqu'à 3 à 4 CV.


Langogne, 48