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Publié le 05/04/11


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Evènement passé.

Du 16 au 17 novembre 2012 à Dijon (21).

"Je désire poursuivre une recherche sur la relation danse et musique. Forte de mon expérience avec le compositeur sébastian Rivas, je souhaite expérimenter et développer ce nouveau projet à partir d'oeuvres musicales déjà écrites s'articulant autour de morceaux de Béla Bartók, Kodály, Kurtag et ligeti. Une pièce pour deux danseurs - un homme et une femme, cet homme avec une autre femme - et deux musiciens mobiles en scène - violon et violoncelle. un dispositif mettant en relation la musique, les corps en mouvement et une installation vidéo interactive.




Recherche d'une écriture très composée et structurée entre ces trois médias : écriture des rythmes, des silences, des absences entre image, corps et musique. Recherche d'une autonomie du travail des corps et du mouvement par rapport à la musique, de la même façon, une vidéo à la trame autonome des deux autres médias s'inscrira sous formes de courts métrages dans l'espace scénique : construction de rencontres, de rebonds, de dialogues, d'accumulation et de vide entre les trois formes artistiques. Une place prépondérante est donnée aux corps dans cette écriture : musicalité des corps, force de la physicalité du mouvement, qualité de lâcher prise et de contrôle, jeu sur les limites. L'écriture du mouvement se caractérise par la puissance des corps et des présences - corps matière, rapport à la chair, ancrage et fragilité des corps en confrontation.

Une importance est donnée à la composition rythmique, aux détails, à l'intention et aux regards dans le jeu des interprètes et de leur présence. J'avance avec ou je cours après. Je tente de ne pas trébucher où il faudrait que je m'explique. Je suis ce flux avec la crainte de ne pas réussir à suivre, de ne plus en faire partie. Partie de quoi, de ce groupe de personnes aux enjeux individuels, de cet ensemble qui rassure... Me fondre dans cela à tout prix, quitte à m'y perdre, à perdre ma réflexion, ma foi, mon identité. se perdre au point de s'oublier. Cela vaut mieux que d'être à côté, en marge... Mieux vaut ne pas regarder derrière, et surtout ne pas s'arrêter... le vide est vertigineux, les équilibres sont fragiles dans ce train lancé à grande vitesse. Dans ce dénuement idéologique, la crainte de la chute est grande." Annabelle Bonnéry

* Conception & Chorégraphe Annabelle Bonnéry, assistée de François Deneulin en étroite CollaboraTion avec les danseurs Ivo Bärtsch & Silvia Bertoncelli

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Les 16 et 17 novembre 2012 à 20h
Grand Théâtre
11 Boulevard de Verdun
21000 Dijon



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