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Publié le 02/08/11 |
L'Oncle de Brooklyn au festival de LocarnoEvènement passé. Du 11 au 12 août 2011 ( ).
L'Oncle de Brooklyn, film réalisé par Daniele Cipri, Franco Maresco, est projeté au festival de Locarno le jeudi 11 août 2011 à 19h au Palavideo en présence de Franco Maresco et le vendredi 12 août à 9h à la Sala. Il s'agit du 1er long métrage du couple italien, réalisé avant 'Toto qui vécut deux fois' et sélectionné au Forum de la Berlinale.
La famille Gemelly (Tano, ses trois fils et son neveu, paralysé et un peu fou) vit dans un vieux bâtiment délabré de la banlieue de Palerme. Deux nains, des chefs de la mafia, les informent qu'ils doivent abriter et cacher pendant quelques jours un personnage mystérieux, l'oncle de Brooklyn, qui vient 'd'un endroit inconnu'. Les Gemelly ne peuvent décemment pas refuser cette 'faveur'. Leur invité s'installe donc chez eux. Les jours passent sans que personne ne vienne chercher cet oncle de Brooklyn qui ne mange pas, qui ne dort pas et qui ne parle pas...
Les réalisateurs : Ciprì et Maresco, enfants terribles du cinéma italien, réalisent ensemble, à partir de 1986 et pendant plus de vingt ans, trois longs-métrages, des documentaires et de très nombreux courts-métrages. Considérés comme les cinéastes les plus originaux de leur pays, ils sont fermement révoltés contre la médiocrité du cinéma italien contemporain, ses comédies hypocrites et narcissiques au flot ininterrompu de paroles, et surtout ses films politiques qui se veulent dénonciateurs de l'injustice.
Les deux réalisateurs, qui rejettent les paresses narratives, ne sont pas préoccupés par l'écriture d'un scénario bien construit et porteur de sens. Ils privilégient l'improvisation, les longs plans fixes, les silences, le noir et blanc, les dialectes, les paradoxes et les provocations. Revendiquant l'influence du cinéma classique hollywoodien (John Ford, Howard Hawks, Laurel et Hardy), et manifestement imprégnés des films de Pasolini et de Bunuel, les films de Ciprì et Maresco baignent dans la culture populaire de leur ville, Palerme, et on y retrouve cet humour si caractéristique, empreint d'une dimension tragique et métaphysique (voir par exemple Pirandello).
'Un film poignant. Je ne sais pas si c'est la mort du cinéma tel que nous le connaissons ou sa renaissance.' Gianni Amelio
'Lo Zio di Brooklyn est un film extraordinaire. L'utilisation sans concession de dialectes, l'époustouflante photographie en noir et blanc, le choix des décors et celui des acteurs concourent à donner une forte dimension poétique.' Mario Martone
'Un film magnifique et réjouissant. Une véritable oeuvre d'art.' Enrico Ghezzi En savoir plus Partager :
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