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Publié le 16/07/12


Volume de déchets nucléaires : tout dépend de la façon dont on compte !


Communiqué de France Nature Environnment : " A l'occasion de la conférence de presse de l'ANDRA (ANDRA : Agence Nationale pour la gestion des Déchets RAdioactifs), chacun semble découvrir avec inquiétude la marée montante inexorable des déchets nucléaires et leur doublement prévu jusque 2030 (le volume de déchets nucléaires en tous genres était de 1,3 millions de m3 fin 2010)... Reste une chose étonnante au premier abord : il y aura plus de déchets de très haute activité si on arrête définitivement le nucléaire que si l'on continue. Rien de surprenant à cela vu la façon dont on les comptabilise !



Maryse Arditi, responsable du dossier Risques industriels : « Dans le premier cas, on compte vraiment tous les déchets existants et à venir tandis que, dans le second, de très nombreux déchets sont qualifiés « de matières radioactives » susceptibles d'être utilisées un jour et donc non comptées comme déchets. De l'art de minimiser les futurs problèmes et de nous inciter à penser qu'il vaut mieux poursuivre le « business as usual ». C'est si confortable »



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