Nilda Fernandez : Pense à la France
PENSE A LA FRANCE ouvre une série de chansons écrites entre novembre 2010 et janvier 2011 dans une maison de pêcheur du Finistère, un studio près de Paris, puis dans les Pyrénées à deux pas de l'Espagne. Je voulais une musicalité différente, produite par quatre instrumentistes de coeur capables de se comporter comme un groupe. Ceux-ci m'ont été présentés par Gérard Michel qui voulait les réunir comme au temps de leur dernier voyage avec Alain Bashung. ![]() Après le concert du 16 janvier 2011 à l'Elysée Montmartre, il a fallu plusieurs mois entre Paris, Bruxelles, et surtout Saint-Caprais près Bordeaux, pour retrouver le sentiment que toute musique et toute voix doivent provoquer. PENSE A LA FRANCE, c'est l'ouverture vers douze autres chansons qui, plus tard, seront déclinées périodiquement par souscription sur mon site internet www.nildafernandez.net PENSE A LA FRANCE, est née avant les révoltes tunisiennes, égyptiennes, avant les mouvements de rue en Espagne, à New York et les manifestations de masse en Russie. Elle n'est ni une argumentation ni un discours mais le pamphlet d'un petit espagnol devenu homme contre les fabricants d'épouvantails et les inventeurs de boucs-émissaires » Rendez-vous sur toutes les places Dans les vignes ou dans les champs de blé Les métros, les terrasses Les trottoirs ou les sentiers Viens avec tes doléances Tes attentes et tes espoirs floués Tes succès, ta malchance Ta haine ou tes chants sacrés Pense à la France A tous ceux qui l'ont tant aimée Mais crache à la face De ceux qui posent des barbelés Pour mieux mieux nous enfermer Rendez-vous sur toutes les plages Dans les cavernes sous les cieux étoilés Les prisons, les palaces Les villages ou les cités Viens avec tes exigences, Tous tes rêves et ta réalité Ta candeur, ta violence Ta soif d'être rassasié Pense à la France A tous ceux qui l'ont tant aimée Mais crache à la face De ceux qui posent des barbelés Pour mieux mieux nous enfermer (Instrumental) Pense à la France A tous ceux qui l'ont tant aimée Mais crache à la face De ceux qui veulent l'écarteler (Derrière les barbelés) Pour mieux nous diviser Partager :
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