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Publié le 07/05/12 |
Spectacle Al menos dos carasEvènement passé. Le vendredi 15 juin 2012 à Marseille (13).
Deux hommes et des sensations, une perte de repères et un effacement des frontières : pour sharon fridman, le mouvement intime et le mouvement tangible sont les facettes d'une même réalité. la danse, une philosophie de la perception. es émotions ne se communiquent pas. Elles se partagent. Tel pourrait être le point de départ d'Al menos dos caras (Au moins deux visages), une pièce conçue pour que le spectateur puisse « sentir le geste plutôt que l'interpréter ».
Une quasi-philosophie. « Dans ce travail, le regard subjectif nous conduit à enquêter sur les limites de la réalité et de l'imagination. Où commence l'une et où finit l'autre ? Chaque fragment de réalité a de nombreuses significations », explique le chorégraphe Sharon Fridman. Au moins deux, c'est-à -dire déjà plus : le début du multiple. Noir sur scène. Un homme marche en hauteur comme un funambule. Il chute. La lumière se fait, une rencontre aussi. Un second danseur retient son vertige. Le temps qu'il retrouve l'équilibre, il accompagnera ses gestes hésitants. Les appuis se succèdent et, très vite, on ne sait plus lequel de ces deux corps a besoin de l'autre.
Le décor, succession de lignes solides qui se déploient et démultiplient l'espace, est sans doute pour beaucoup dans cette perte de repères, qui agit de manière identique pour les danseurs et les spectateurs entrant de plain-pied dans un univers où les démarcations s'évanouissent. Une heure seulement aura suffi à Sharon Fridman pour rendre poreuse la frontière entre des sensations intimes et tangibles dont on oublie trop souvent qu'elles sont des événements indissociables de notre perception de la réalité. Une heure pour ouvrir les portes d'un autre monde. Au moins
Spectacle Al menos dos caras Vendredi 15 juin 2012 Salle Vallier 90 Boulevard Boisson 13004 Marseille En savoir plus Partager :
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