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Publié le 30/09/12 |
La mémoire et la Mer* - exposition Après Xynthia et la vision des côtes dévastées, j'ai réalisé à quel point les vestiges que nous laisserions de nos interventions et constructions humaines seraient insignifiants, voire "non-signifiants".
Finalement il ne restera que très peu de choses - comme des signes de ponctuation sans phrases ni mots.
Blocs de bêton, amas de pierres, poteaux et piquets laissés pour compte, érodés par les flux et reflux des marées, les vents, les tempêtes. Balises échouées, bouées éventrées, ronciers de barbelés... si peu de choses pour s'inscrire en mémoire, comme si la mer effaçait toute trace de nos "oeuvres".
Je fais donc état de ce qui reste, de ce qui pourrait rester ; à la limite du rien, très peu de repères pour établir une quelconque reconnaissance.
L'âge venant et mes propres souvenirs se diluant dans les flots du quotidien, c'est aussi de mon propre état mental que sont imprégnées ces peintures.
Jean-Louis RENAUDIN Artiste peintre/plasticien
* Titre d'une chanson de Léo Ferré
Travaux réalisés avec des éléments récupérés sur les plages vendéennes et acrylique sur toile
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