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Publié le 08/11/12 |
Dernière sortie, première rencontre C'est aujourd'hui jeudi 08 novembre 2012 la dernière sortie en mer d'Alessandro avant le départ samedi à 13h02. Dernière journée pour s'assurer des bons réglages et réaliser que la prochaine fois que le bateau quittera le port, ce ne sera pour le rejoindre que trois mois plus tard. Fatigué mais pressé de prendre le large, Alessandro concède qu'il court après le temps « Ce qu'il y a de plus difficile pour moi c'est de trouver le moyen de dormir à terre ! A croire que je dormirai presque plus en mer ! ». Heureusement, la répartition des tâches s'équilibre entre les préparateurs et Didier Elin. Permettant à Alessandro de se scinder en trois : mer, média et maison.
Avitaillement, voiles, hydro génération, autopilotes tout semble prêt. Le projet course contre la montre rentre enfin dans les temps, Alessandro, que son équipe appelle « au cas où » pour son perfectionnisme, est serein. Les semaines de pression s'effacent devant l'imminence du départ. Quand on lui demande s'il a peur il répond que non, plus préoccupé par la casse matérielle que par la solitude ou les conditions météo : « Le Vendée Globe ce n'est pas la Figaro, c'est un tour du monde ! Un grand voyage. Mais c'est aussi une course, nous ne sommes pas sur des rails de grande ligne, on est dans la nature. Une nature qui peut se révéler hostile ! On peut rencontrer des situations dantesques, mais c'est partie intégrante du Vendée. La gestion du bateau dans la tempête ne m'inquiète pas, comparé au mini c'est le grand luxe ! C'est plus rapide et plus protégé. En revanche les casses structurelles me font peur, la quille, les safrans, le mât... Avec des bateaux pareils on peut vite se retrouver en situation de détresse ».
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