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Publié le 05/02/14


Les cheveux du Bonheur contre les Gangues des Postiches, un roman de Serge Herman


Ce livre démarre dans une ambiance «Pretty Woman» sur des notes de My Fair Lady. L'auteur révèle le secret de l'improbable rencontre avec celle qu'il baptisera du nom d'Any d'Avray, puis nous livre un parcours créatif de vingt ans d'un travail de pygmalion, où sa générosité naturelle est à l'égal de son imprudente confiance.

Sa parfaite connaissance du marché mondial de la perruque le conduit, après une sérieuse enquête, à dénoncer, pour l'éradiquer, l'infection dont sont victimes les perruques médicalisées, duperie contagieuse initiée par l'un des plus grands escrocs du monde médical associatif.

L'examen «scientifique» des cheveux d'une perruque «médicalisée» révèle la présence abondante d'un poison nommé «argent»... A chaque page, jaillissent des vérités qui nous font réfléchir. La solution implacable tombe sans la moindre contestation possible pour mettre fin à la mascarade liée à l'effet d'aubaine, et aux sphères d'influence proches des conflits d'intérêts.

Aux 100000 personnes victimes chaque année, d'une perte de cheveux médicamenteuse liée aux effets secondaires d'une chimiothérapie, il propose astucieusement «les chevelures génériques» -­- le Prix de la Vérité -­- pour diviser par deux le prix des perruques faussement médicalisées. Pour s'opposer au pillage des ressources de notre protection sociale, il a choisi d'écrire avec courage, en parfaite connaissance des dangers du prix de la vérité.

Une réflexion humaine, intelligente, unique et utile à fois, provocatrice des mises au point passionnantes, indispensables aux moyens à donner à la recherche contre le cancer. Cette démarche courageuse solitaire de l'auteur face aux gangs des postiches fait déjà l'unanimité, car il va soustraire subtilement de cette gangue une part d'un butin de plusieurs millions d'euros pour les offrir aux principales associations de la recherche contre le cancer.

Ce sont des pages pleines d'une réelle tendresse à la Audiard qui évidemment décoiffent... mais Serge Herman, alias Hairman « l'homme du cheveu » se charge de recoiffer avec talent la « Gaule chevelue » et prospère...de demain.

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