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Publié le 22/01/20


LISBOA, cycle de films du 5 février au 29 mars

Evènement passé.

Du 5 février au 29 mars 2020 à Paris01 (75).

D'Alain Tanner à Raoul Ruiz, de Manoel de Oliveira à Maria de Medeiros ou Pedro Costa, "Lisboa" dresse en 50 films le portrait cinématographique de la reine du Tage.

« Pour le voyageur arrivant par la mer, la ville s'élève, même de loin, comme une belle vision de rêve, se découpant nettement contre un ciel bleu vif que le soleil réchauffe de ses ors. » Ces mots de Pessoa, amoureux de sa ville, aurait pu être prononcés par l'un des nombreux cinéastes qui ont filmé Lisbonne, sa lumière, ses mystères et sa topographie si particulière.

La reine du Tage, la cité d'Ulysse, la ville aux sept collines, la ville blanche' Entre contes et légendes, histoire et géographie, les surnoms de Lisbonne invitent à la rêverie. Ils évoquent sa lumière, réhaussée par les fameux azulejos qui ornent sols et murs, le fleuve qui la traverse et rejoint l'océan, et bien sûr ses rues pentues et horizons lointains. Car Lisbonne est aussi tournée vers l'Atlantique, et convoque tout un imaginaire lié au voyage, au départ et à l'exil, qui a beaucoup inspiré les cinéastes étrangers. Ce cycle est l'occasion de découvrir la capitale lusitanienne grâce aux trésors issus de la Cinémathèque portugaise-Musée du cinéma, partenaire de ce programme.

Du premier film parlant (La Chanson de Lisbonne) et productions chantantes avec Amália Rodrigues (Fado), à la Nouvelle Vague des années 1960 (Les Vertes Années, Belarmino) ou aux films d'intervention politique des années 1970 (Les Armes et les Fusils), cette traversée du cinéma raconte l'histoire du pays, marqué par 48 ans de dictature, à laquelle mit fin la révolution des OEillets. Les décennies suivantes ont vu fleurir les oeuvres singulières de João Botelho, João César Monteiro ou Manoel de Oliveira, et une nouvelle génération de cinéastes, régulièrement récompensés dans les festivals internationaux. Avec eux, entre les quartiers déshérités filmés par Pedro Costa (O Sangue) ou Basil Da Cunha (O fim do mundo), la nuit lisboète d'O Fantasma de João Pedro Rodrigues, la métropole anonyme d'Alice de Marco Martins, la ville blanche révèle de multiples visages, par-delà la carte postale.
Débute à 20H00
2 rue du cinéma, Paris 75001




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