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Publié le 07/02/12


General Elektriks : Téléchargement gratuit de Tomorrow We're Leaving


A l'occasion de ses quatre concerts parisiens tous complets, General Elektriks vous propose de téléchargement gratuitement son nouveau titre Tomorrow We're leaving. Le clip de Tomorow We're Leaving sera tourné en live à l'occasion des concerts. Pour ceux qui auront la chance d'être présent, filmez et envoyez votre vidéo live (10 Mo maximum) du nouveau morceau de General Elektriks à l'adresse EMAIL Les meilleures vidéos seront sélectionnées pour le clip alternatif de Tomorrow We're Leaving.









Il y a deux ou trois choses à savoir sur RV Salters avant d'écouter le nouvel album de General Elektriks.

*Stevie Wonder, Sly Stone, et Bowie sont des sujets sur lesquels il vaut mieux ne pas le lancer si votre temps est compté.
*Le clavinet n'est pas le nom d'une station balnéaire.
*Il est le seul maître à bord de General Elektriks, son âme, son compositeur et interprète.







*Evitez aussi de le surnommer le sorcier des claviers. Parce que c'est déjà fait, et que tout le monde est d'accord là-dessus, à commencer par ses ex-partenaires : 'M-, Femi Kuti ou Vercoquin. Exilé volontaire depuis 1999 à San Francisco, Salters en a profité pour intégrer une bonne école de surdoués et affiner son art sous le soleil de Californie : le collectif Quannum (les rappeurs de Blackalicious, ou Lyrics Born, notamment...)




* Il produit tous ses disques, bosseur acharné sur les textures, et perfectionniste sur la console.

*Sachez surtout que son album précédent, Good City for Dreamers, en 2009, a été une révélation. Pour le public (en sueur), mais surtout pour lui. En 2003, son premier disque Cliquety Cliqk, était une carte de visite sans vraie prétention, réalisée dans l'ombre, poignée de bidouillages groovy pour mélodies de poche. Good City For Dreamers était plus abouti. Surtout, en le portant à la scène, en laissant s'embraser en live les inoubliables « Helicopter » ou « Raid The Radio », changement de perspective : le sorcier des claviers (oh, pardon') découvre pleinement le potentiel de son cocktail positif, mixant pop euphorisante et groove vintage.

*Sachez d'ailleurs qu'il vaut mieux faire quelques assouplissements avant un concert du groupe, le Français et sa bande de copains ayant une fâcheuse tendance à transformer toutes les nuques en hochets dès qu'ils sont sur scène.

A force d'enchaîner les concerts de haut vol (plus de 200 recensés selon les forces de l'ordre), le Français a pris goût au jeu et à l'interprétation de ses propres compositions.

Conséquence logique et charnelle de l'expérience Good City For Dreamers, le nouvel album de General Elektriks est donc plus organique. Parker Street, c'est de la réalité augmentée, la plus courte distance possible entre le live et le studio. Un travail de laboratoire encore accru (dans la lignée des productions hip hop américaines), mis cette fois-ci au service d'un disque de musiciens.

Et pour cause : pour la première fois, Salters ne s'est plus contenté de programmer : il a fait appel à un vrai batteur, Michael Urbano. Un vieux loup de mer de la Bay Area, aguerri au funk, au rock et à la soul depuis des lustres. RV a su capter la magie du jeu rythmique pour mieux en restituer la dynamique dans sa production, ces montées insensées, et toute la vie sur le disque. L'idée de solliciter Urbano pour ce nouvel opus lui est venue après une première collaboration improvisée en 2010, pour les besoins de la BO de la série Les Beaux Mecs (sur France 2), signée par RV. Un projet s'intégrant dans l'Elektriks Collection, une série discographique gérée par Salters, et présentant les projets satellites autour de General Elektriks : Le MC Pigeon John, Antonionian (batteur en live de General Elektriks), ou Honeycut, trio de soul garage auquel participe aussi notre musicien passionné.

Par un ironique concours de circonstance, Michael Urbano est aussi le proprio de la maison familiale de RV Salters sur Parker Street, où le nouveau disque a été enregistré. L'expression « Fait à la maison » prend donc ici un sens profond. Après la ville de Good City For Dreamers, zoom encore plus serré : voici la rue de Parker Street. Une plongée au plus près de l'âme musicale d'Hervé, mêlant production hip hop, gimmicks funk, mélodies pop et même quelques inédites incartades 80's du meilleur effet (« Holding Down the Fort »). Une virée dans la discothèque en désordre de Salters, où Curtis Mayfield et Thelonious Monk trônent amoureusement sur les Zombies, les Beatles, et la Motown.

Parker Street alterne rayons soniques qui surexposent le négatif (« The Spark ») et atmosphères plutôt sombres (« I'm Ready », « Hardship Is Over »). Plus léger, le premier extrait, « Summer is Here » est un condensé explosif de bonheur simple et de pop 60's ensoleillée, où comme tout au long du disque, Salters s'affirme vocalement avec un chant soul souple et désormais totalement décomplexé.

Aujourd'hui à l'aise dans sa rue, il ose y exposer sa poésie personnelle et intime, qui parle d'amour et de mort, de famille et de copains. L'album photos d'une époque, orchestré par la musique de sa vie.

Une dernière chose à savoir sur RV Salters : il vient de déménager. Toujours cette jolie tendance à aller de l'avant. C'est plus fort que lui.


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