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Publié le 07/04/11 |
Rencontre avec Alain LouvierEvènement passé. Le dimanche 22 mai 2011 à Boulogne-Billancourt (92).
Qaund Alain Louvier n'est pas au conservatoire, il n'en n'est jamais loin. Les seules escapades qu'il s'accorde sont quelques longues balades dans la nature avec sa petite-fille Ariane ou bien la flânerie du dimanche matin sur les marchés des villages d'Île-de-France. Pour le reste, l'emploi du temps d'Alain Louvier se décline en harmonie avec le calendrier musical de l'établissement du 22, rue de la BelleFeuille. Au rythme des cours, des concerts, des auditions, des réunions. Beaucoup de croches, de doubles croches et peu de pauses.
une vie dédiée à la musique pour ce pianiste, pédagogue, chef d'orchestre, compositeur remarqué, grand prix de Rome à 23 ans, directeur du conservatoire de Boulogne-Billancourt à 27 ans, directeur du conservatoire national supérieur de Paris de 1986 à 1991 et enfin, lauréat du prix de la Sacem des compositeurs en 2009, qui récompense l'ensemble de sa carrière.
Avec une telle carrière, on serait tenté d'en rechercher le secret dans les gènes. Mais il n'y a pas de musicien dans la famille. Et puis, « J'ai tout fait à l'envers », s'amuse Alain Louvier. « Je n'ai jamais mis les pieds dans une école. ce sont mes parents qui m'ont donné des cours. » Son père René, scientifique, et sa mère Marthe, institutrice, habitent dans leur maison boulonnaise, avenue Victor-hugo avec leurs trois enfants. Alain Louvier passe le bac à 15 ans. il aurait pu faire une carrière scientifique. ce sera la musique. Qu'il décompose et recompose. Le compositeur henri dutilleux se souviendra « de la fugue d'une éblouissante richesse d'invention qu'il écrivit en loge, lors du concours de Rome en 1968, dont il sort vainqueur. » Suivra une résidence à la Villa Médicis.
Quand le jeune homme rentre en France, en 1972, il pense composer et jouer à pleintemps, mais c'est une voie un peu différente que lui propose le compositeur Marcel Landowski, lui aussi Boulonnais, directeur de la musique au ministère des Affaires culturelles. il l'appelle à la direction de l'Ecole nationale de musique de BoulogneBillancourt qui se trouve dans des préfabriqués. « il pleuvait sur les pianos », se souvient Alain Louvier qui suivra la construction des nouveaux locaux du 22, rue de la Belle-Feuille et le déménagement en 1978 de l'école, futur conservatoire de région. L'homme de musique est pédagogue. Et en avance sur son temps...
Rencontre avec Alain Louvier Dimanche 22 mai 2011 Théâtre du Châtelet 14 Rue Arts 92100 Boulogne-Billancourt Tél : 01 46 03 38 92
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