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Publié le 05/03/18


Porte-flammes collection d'Alban Cristin

Saint Cyr la Rosière (Orne).

Dans la pénombre du foyer, le besoin de lumière incita l'homme à trouver des solutions. Les chandelles, composées d'un tissu ou d'une mèche trempés dans le suif, ne donnaient qu'une faible lueur et dégageaient une odeur désagréable.
On utilisa par la suite des éclats de bois de résineux ou des mèches enduites de résine appelées chandelles de bois. Suivant les régions, elles prirent le nom de « oribus », « pétoches », « pétrelles ».
On les remplaça par des chandelles dites « bâtardes » faites d'une mèche trempée dans le suif et recouvertes de cire.
Les bougies de cire (plus onéreuses) firent leurs apparitions. Elles étaient confectionnées avec de la cire d'abeille, du blanc de baleine et plus tard avec de l'acide stéarique extrait du suif grâce aux recherches de M. Chevreul.
Vers les années 1830, M. Reichenbach découvre la paraffine dans le goudron de bois. Dès lors, cette nouvelle matière fut employée pour confectionner les bougies, on y incorpora 20% d'acide stéarique pour les rendre moins fusibles et pour qu'elles durent plus longtemps.

Prieuré de Sainte-Gauburge, 61 saintcyrlarosiere


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