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Publié le 11/04/15


Art et Développement durable

Evènement passé.

Du 1er avril au 2 mai 2015 à strasbourg (67).

« De tous temps et en tous lieux l'artiste a toujours été le miroir de l'état du monde et de la société et nous a laissé de précieux renseignements sur les modes de vie et les événements passés.

L'Art évolue avec son époque et la notion d'Art contemporain désigne bien l'art d'aujourd'hui qui décloisonne les différentes catégories traditionnelles : architecture, sculpture, peinture, gravure, dessin.

La découverte de la photographie, du cinéma, d'études scientifiques sur les couleurs (entre autres) ont fait grandement évoluer l'art dès la fin du XIXème siècle vers des conceptions et pratiques multiples.

Au début du XXème siècle l'objet, en temps que fragment de réalité est entré dans le domaine artistique. Les cubistes ont été les premiers à créer des « assemblages » ; Marcel Duchamp est connu pour ses fameux « ready made », objets manufacturés ; les surréalistes ont réinterprété des objets trouvés, les Nouveaux- Réalistes ont défini leur art comme « une nouvelle approche perceptive du réel » et dans bien d'autres genres de créations, notamment les vidéos et-les installations, l'objet fait partie du monde de l'art d'aujourd'hui.

La galerie ART'COURSE de Strasbourg avec le partenariat de GDF Suez accueille du 1er avril au 2 mai 2015 dix artistes pour une exposition sur le thème du développement durable.

Divers aspects y sont abordés dans une réflexion globale sur les enjeux environnementaux. Chacun avec sa sensibilité et sa vision du monde qui nous entoure cherche à communiquer et à faire réagir le public.

La raréfaction des ressources naturelles, l'eau en particulier, est une préoccupation partagée par Angèle Miss dans des gravures d'une belle maîtrise technique. Le respect de l'environnement et l'harmonie entre l'homme et la nature sont une évidence dans plusieurs oeuvres présentées. Les photographies de Julie Labarre Boileau en témoignent ainsi que la forêt d'arbres sculptés dans des livres aux tonalités cuivrées évoquant le passage du temps de Martine Hauth.

Il faut réagir ; il y a « URGENCE » ! Installés en ordre décroissant les arrosoirs rouges de Monique Bierry nous interpellent tout comme l'accumulation de seaux multicolores photographiés et complétés par une intéressante vidéo « suivre la mer par la terre » d'Emilie Thomas Verhaghe.

Une certaine inquiétude perce à travers les « failles » des gravures de Sarah Monnier et les « glissements de terrain », fragiles sculptures murales modulables de Véronique Zussau.

La remise en question de la surconsommation et l énergie s'expriment clairement par les assemblages géométriques de circuits imprimés imaginés par Serge Schielin. Sylvain Lécrivain célèbre la vie organique sur la planète terre dans une profusion de petites sculptures évocatrices d'une vision onirique intense.

L'univers psychédélique de Simone Nadéri joue de rapprochements inattendus, de continuités et de ruptures avec une certaine provocation.

Toutes ces oeuvres dans leur diversité suscitent des interrogations, des remises en cause mais évoquent à travers des personnalités différentes un lien intime entre l'art et la vie. »

Martine Hauth



49a rue de la course, 67 strasbourg


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