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Publié le 27/04/19

pascal pichon, le pays où l'on arrive jamais

Evènement passé.

Deux rives pour un fleuve unique, celui de l'Art Vivant. Fondée en 2009 par Mathyeu Le Bal, la galerie Les Montparnos, implantée au coeur du quartier du Montparnasse, est spécialisée en premier lieu dans la peinture de l'École de Paris des années 20 et la redécouverte des « grands oubliés » du Montparnasse de l'entre-deux-guerres. En second lieu, elle défend une sélection de peintres d'aujourd'hui, reconnus par leurs pairs, qui s'inscrivent dans une continuité de l'histoire et osent l’inconnu. Constituée d'une équipe de peintres professionnels réunis autour d'un projet commun, celui d’un art libre, fort, profondément personnel mais qui en toute fin parle à chacun.

Du 23 mai au 27 juin 2019 à Paris (75).

La nouvelle exposition de la galerie les Montparnos est consacrée au peintre Pascal Pichon (né dans le Berry en 1966), intitulée « Le Pays où l'on n'arrive jamais », titre faisant référence au roman éponyme d'André Dhôtel. Cette exposition sera constituée d'une soixantaine d'oeuvres et d'un riche catalogue de près de 70 pages. Pascal Pichon est peintre, son atelier de Bagnolet est une sorte de clairière cernée par la foule et la ville. Par ses oeuvres, il pénètre les secrets de la mémoire. Il travaille sur des supports de petits et moyens formats tels des fragments sur des morceaux de papier ou des cartons de récupération urbaine. Toute la poésie de son travail est le reflet des moments et des heures passés, comme ces vieilles photographies de famille que l'on ressort lors des fêtes et qui ont jaunies, comme ces images plus ou moins floues d'un film qui nous a marqué et qui s'accrochent au fond de nous-mêmes. Telle scène, tel moment saisi, tel paysage, tel souvenir disparu et qui pourtant est encore là, sépia et absorbé dans les recoins ombragés de notre être.
La peinture comme cette constante tentative de ralentir et d'arrêter la course du temps afin d'essayer d'en conserver une trace. Douce obsession si humaine que celle de ne pas vouloir disparaître et de devenir comme cette vieille photographie dont on finit par ne plus se souvenir qui est qui ni où elle a été prise. Pascal Pichon, par ses oeuvres nous interroge sur la différence entre images et tableaux, nous le savons un tableau est une image fixe mais que dit-il de plus par rapport à un film qui est un ensemble d'images en mouvement ? Par cette exposition le peintre nous convie à une plongée dans les images de notre mémoire. Et mystérieusement ces souvenirs qu'on croirait intimes apparaissent comme appartenant à tous et à chacun. Une peinture à laisser poindre quelque chose des lueurs frémissantes d'éternité.
Cette exposition s'inscrit pleinement en la trame de fond de la galerie Les Montparnos qui est celle de l'Art Vivant. Un entrelacs reliant chaque exposition l'une à l'autre depuis 10 ans.
Débute à 18H30
Galerie Les Montparnos
5 rue Stanislas

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