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Publié le 30/11/10 |
Les Vipères se parfument au jasmin Farce absurde et sanguinolente, commencée sur un étrange entre-deux, entre enfer et paradis, la pièce suit la vie tumultueuse de Shéhérazade, princesse des Mille et Une Nuits reléguée au rayon boucherie de notre société. Son métier ? Apprentie bouchère. Elle est coincée entre sa mère, en passe d'être expulsée, son prétendant, un jeune loup de la finance, et un Pygmalion qui lui fait découvrir la beauté de sa voix... Pour échapper à leurs manigances, Shéhérazade n'a qu'une solution, la contorsion.
Telle une vipère, elle glisse, louvoyant entre mensonges et improvisations, prête à tout pour sauver sa peau. Fin, féroce et cocasse. L'écriture et le jeu de Nasser Djemaï épargnent aux personnages la caricature. Mieux, c'est leur complexité humaine, leurs paradoxes profonds qui sont ici intelligents, pétris et travaillés.
Texte et jeu Nasser Djemaï - Dramaturgie et mise en scène Natacha Diet - Production Repères - Groupe de création artistique, Le Bateau Feu - Scène Nationale de Dunkerque, Le Théâtre 71 - Scène Nationale de Malakoff avec l'aide à la production dramatique de la DRAC Ile-de-France - Ministère de la Culture, l'aide à l'écriture du Centre National du Livre et le soutien de la Compagnie La Valise et la Ville de Fontenay-en-Seine Texte publié aux Editions Actes Sud-Papiers En savoir plus Partager :
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